Premier ministre qui rencontre pauline marois
Premier voyage à l'étranger de la première ministre du Québec Pauline Marois 12 octobre Quelques semaines après son assermentation, la première ministre du Québec, Pauline Marois, entreprend son premier voyage à l'étranger.
Accompagnée de son ministre des Affaires étrangères Jean-François Lisée, la première ministre se rend d'abord au Sommet de la Francophonie où siègent les gouvernements du Québec, du Canada et du Nouveau-Brunswick.
C'est à cette occasion que Pauline Marois échange une première poignée de main depuis son élection avec le premier ministre canadien Stephen Harper.
D'une durée de 25 minutes, la rencontre entre les deux chefs de gouvernement se serait déroulée dans la cordialité. Une controverse teinte toutefois ce Sommet qui a lieu en RDC, un pays qui vient de tenir des élections marquées d'irrégularités aux yeux de la communauté internationale.
Marois-Harper: une première rencontre «presque chaleureuse» Photo: fournie par le gouvernement du Québec La première ministre du Québec Pauline Marois et le premier ministre du Canada Stephen Harper, pendant leur entretien. La première ministre du Québec a mis sur la table la «gouvernance souverainiste», sans toutefois faire de demandes précises à son homologue fédéral. Les deux chefs de gouvernement ont eu leur premier entretien à Kinshasa, samedi, quelques heures avant l'ouverture officielle du 14e Sommet de la Francophonie.
Les représentants du Canada et du Québec dénoncent en effet cet accroc à la démocratie. Stephen Harper exprime le voeu que ces Sommets se tiennent désormais dans des pays démocratiques alors que la première ministre québécoise refuse de rencontrer le président Joseph Kabila.
Une simple poignée de main sera échangée entre eux. Par contre, Marois aura une discussion avec le premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo.
La délégation québécoise se rend ensuite en France. Même s'il ne s?
Attentat contre Pauline Marois
Hollande profite de premier ministre qui rencontre pauline marois pour souligner que la formule de « non ingérence rencontre celibataire trentenaire de non indifférence » à l'égard du Québec, développée au cours des annéesprévalait encore. Cette déclaration tranche avec l'approche du président Nicolas Sarkozy qui avait exprimé sa préférence pour un Canada uni et contre ce qu'il percevait comme un « enfermement sur soi » du Québec.
Pauline Marois échange également avec d'importants investisseurs économiques français à qui elle réitère son intérêt dans le développement du Nord québécois et son désir de voir sa province, et plus particulièrement Montréal, jouer un rôle de premier plan dans le domaine de la créativité et de l'innovation.